Du 14 octobre au 9 novembre 2022 à La Villa Seren

Admirez ses oeuvres lors d’une exposition éphémère
à l’hôtel La Villa SEREN

« Thierry Lavé ou la quête perpétuelle de l’instant. »

Découvrez son approche et apprenez à le connaître à travers cet article et au cours du mois à venir à l’occasion de son exposition à l’hôtel La Villa Seren.

Photographe amateur, talentueux et amoureux de la côte landaise, Thierry LAVÉ puise son inspiration dans les paysages océaniques qu’il observe. Le jeu des lumières, la poésie qui en découle, constituent l’objet de sa quête, oeil avisé et appareil photographique en main. 

Thierry Lavé, interprète avec brio l’incroyable harmonie, que seule la nature sait inventer…

L’organisation naturelle des courbes, alliée à la colorimétrie si particulière de nos paysages caressés par les rayons de soleil, permettent à Thierry Lavé de les suspendre un instant et de vous les retranscrire sur papier glacé.

Artiste et technicien de l’image, Thierry Lavé a été plusieurs fois exposé ces dernières années.

Rencontrez-le lors d’une soirée vernissage organisée le vendredi 14 octobre 2022 de 18h30 à 20h30 à La Villa Seren, accompagnée d’une animation musicale donnée par les DJs Jem & Juice. Plongez-vous ainsi dans sa vision du paradis landais dans une ambiance radieuse face au lac marin d’Hossegor.

Découvrez son interview-portrait :

• Monsieur Lavé d’où êtes-vous originaire ? Ou résidez-vous actuellement ?

Je suis Franc-Comtois résidant actuellement à Mulhouse en Alsace.

• La photographie est-elle votre profession ?

Je fais de la photographie depuis l’âge de 18 ans sans que ce soit ma profession. En parallèle à mes études, j’ai été photographe de reportage et journaliste amateur pour un journal franc-comtois. Depuis une trentaine d’années, mon activité professionnelle est dans l’industrie pharmaceutique. Je dirige actuellement l’Académie de Recherche et Développement interne à ma compagnie (Hoffmann La Roche) ainsi qu’une organisation de coach et consultants aidant à libérer le potentiel créatif des leaders au service de l’innovation au sein de la recherche et du développement.

• Qu’est-ce qui (ou qui) a déclenché votre passion de la photographie ?

J’ai très jeune été très intéressé par la technique photographique. La photographie m’a permis d’être plus attentif, de plus intensément vivre l’instant présent et d’exprimer des émotions – parfois difficiles à verbaliser – à travers des lumières, des regards, des situations. Depuis de nombreuses années, la photographie est devenue une partie intégrante de mes voyages.

• Depuis combien de temps exercez-vous cette passion ?

Je fais de la photographie depuis le collège et j’ai toujours été perfectionniste quant à la qualité des images. J’ai travaillé le côté plus artistique depuis quelques années en introduisant une composante un peu abstraite permettant d’accentuer un aspect intemporel et poétique dans des images très minimalistes.

• Qu’utilisez-vous comme type de matériel ?

Je pense qu’avoir du bon matériel est une condition nécessaire mais pas suffisante pour faire de belles photographies. J’ai un Nikon D850 et j’utilise principalement une optique 70-200 mm. J’utilise parfois des filtres neutres pour faire de la pose longue. Les photographies exposées sont effectuées en tirages d’art et Digigraphie par Patrick Blin, photographe renommé, galériste et digigraphe à Paris. Cette qualité de tirage permet d’ancrer l’émotion dans la qualité. Le support mat exacerbe aussi l’aspect artistique et le côté poétique.

• La perfection du moment, sa précision est poignante dans vos clichés. Est-ce un travail d’affut ou de la spontanéité chanceuse ?

Il s’agit davantage de spontanéité chanceuse, de s’imprégner de l’esthétique ambiante, d’être attentif aux sujets qui émergent pour saisir un court instant et l’ancrer dans le moment présent.

• Quels sont vos plus beaux clichés ? Et pourquoi ?

J’aime beaucoup les clichés qui témoignent d’une atmosphère calme, apaisée, sans tension qu’inspire le bord de mer. J’aime le mélange réaliste et abstrait qui est à mi-chemin entre le monde réel et onirique et dans lequel toute présence humaine se dissout dans un environnement calme et apaisant.

• Les animaux, les jeux de lumières le clair, l’obscur sont des thématiques omniprésentes. Quel est votre fil directeur ?

En jouant sur les lumières, les poses longues et sur l’horizontalité cela permet de figer le mouvement et d’introduire un côté minimaliste apaisant et poétique.

• Une certaine fragilité se dégage de votre œuvre, et paradoxalement l’immortalité se conjugue à cette sensation… comment expliquez-vous cela ?

L’idée est d’essayer de capturer la fragilité de l’instant présent, comme par exemple le surfeur du crépuscule, comme pour le figer pour l’éternité. Ou alors d’intégrer une infinité de temps comme le mouvement infini des vagues, dans une fraction de seconde. C’est là-dessus que repose une bonne partie de la série.

• Il semble que vous aimez mêler les mots aux images… Telle une explication de texte poétique. Est-ce important pour vous ? qu’apportent ces mots choisis ?

Je suis passionné de poésie et il est important pour moi d’essayer de générer l’émotion au point d’intersection entre l’image et les mots qui se font écho. Il s’agit aussi d’une tentative de traduire en image l’émotion ressentie et parfois difficile à verbaliser à la lecture des certains poètes. Et comme la musique permet de transcender la poésie, il y a ici une humble tentative de le faire par l’image.

• Qu’est-ce qui vous touche le plus sur notre côte landaise ?

C’est le côté changeant et encore sauvage. Le paysage sans cesse remodeler par les marées, par le temps qui change très vite, les lumières incroyables et tous les sportifs qui jouent leur partition dans les vagues et entre la mer et les nuages avec leurs surfs et leurs kites…

• Avez-vous d’autres talents à nous révéler ? Avez-vous d’autres passions ?

J’ai des passions et des activités dans des domaines très variés. Je suis passionné par la poésie, les grands auteurs du 18ème-19ème siècles, la grande littérature. Je suis également passionné par les innovations scientifiques qui vont permettre de révolutionner la recherche et le développement des médicaments au bénéfice des patients. Je travaille beaucoup sur ce sujet sur lequel je publie beaucoup.

• En quoi pensez vous que la Villa Seren peut être un bon écrin pour vos tableaux ?

La Villa Seren est un endroit apaisant et chaleureux où nous nous sentons bienvenus depuis son ouverture. On s’y sent bien. C’est un endroit où nous venons nous ressourcer, refaire le plein de sérénité et savourer l’instant présent. J’espère que mes photographies feront écho à cet état d’esprit lors de l’exposition.